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Partie 2 >
L’activité
Hadopi), un colloque a été organisé en
avril 2013. Il visait à explorer les premiers
enseignements du chantier par une réflexion
scientifique, réunissant pour cela des uni-
versitaires experts des questions de pro-
priété intellectuelle. Dans le cadre d’un par-
tenariat avec la RLDI, Revue Lamy Droit de
l’Immatériel, les actes de ce colloque ont
été publiés dans un numéro spécial de cette
revue. La publication de ces actes a donné
lieu à un rendez-vous Hadopi.
Les différents secteurs culturels
Comme chaque année, l’Hadopi était repré-
sentée lors des grands rendez-vous de dif-
férents secteurs culturels, tels que le Midem
(Marché international de l’édition musicale),
le Festival de Cannes ou le Salon du livre.
Les représentants de la Haute Autorité ont
également été sollicités pour présenter les
missions de l’institution par d’autres pro-
fessionnels, du secteur culturel comme
du numérique : les rencontres de la FEVIS
(Fédération des ensembles vocaux et
instrumentaux spécialisés) organisées à
Strasbourg en septembre 2012 ; les assises
du numérique ou encore les rencontres de
l’Adami de Cabourg, événements qui se
sont tous deux tenus en décembre 2012.
À l’international
L’année écoulée a vu de nouveaux pays se
doter de législations permettant de prévenir
l’utilisation et la diffusion illicites d’œuvres
protégées par un droit de propriété intel-
lectuelle. L’Hadopi a poursuivi son travail
approfondi de veille mené pour suivre les
évolutions des dispositifs existants dans ces
domaines à travers le monde.
En effet, face au phénomène mondial de
diffusion et d’utilisation illicites d’œuvres
protégées, de nombreux pays ont pris
conscience de l’urgence d’actions et de
réglementations adaptées. Les voies enga-
gées se sont fait l’écho de différents méca-
nismes, certains pays ayant fait le choix de
doter leurs dispositifs de missions d’appui
au développement des offres légales et de
mesure et suivi des usages licites et illicites
des œuvres sur Internet. Ce travail de veille